Le grand inquisiteur, de Denis ravel
Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr
Denis Ravel est de retour. Mais d’où revient-il ? D’une retraite spirituelle ? Si tel est le cas, je n’ose imaginer quelle révélation lui a été donnée.
Car Le grand Inquisiteur qui nous arrive aujourd’hui ne fait pas dans la dentelle. A quel culte appartient-il ? Quel dieu confesse-t-il ? Lorsque vous saurez que le grand inquisiteur s’appelle Tarquebruda, vous ferez probablement le lien avec un certain Torquemada.
Je ne pense pas (je peux me tromper) que Denis Ravel ait pour objectif d’attaquer une religion en particulier.
Je pense au contraire que l’auteur dénonce les mécanismes de pouvoir propres à des institutions souvent plus politiques que spirituelles, la spiritualité ne servant au final qu’à justifier leur existence.
Peu importe, chaque lecteur trouvera dans ce roman ce qu’il y cherche, un message humaniste, un message politique, peut-être même un message spirituel.
Allez savoir ! Après tout, l’habit ne fait pas le moine.