interview spéciale : vincent blénet 3/3

micou et vinsou blagounette

Suite et fin de l’interview spéciale de Vincent Blénet. N’hésitez pas à lire la première partie et la deuxième partie pour vous replonger dans l’univers de l’Archimandrite ténébreux.

L’Ami des Auteurs : Vos livres abordent des thèmes aussi paradoxaux que la spiritualité et la pornographie. Quel lien établissez-vous entre les deux ?

Vincent Blénet : Déjà la relation charnelle avec une femme que l’on désire, c’est une louange, une prière exaucée. Lorsque l’on fait l’amour avec une femme c’est identique, voire bien plus encore, à la messe, pour se sentir aimé et sauvé de l’enfer. Le contact tactile sur sa peau, caresser ses cheveux ainsi que la silhouette de la fille c’est approcher le paradis. La religion détruit au même titre que l’amour car nous sommes dans une époque proche des Révélations de St Jean lorsqu’il a écrit l’apocalypse. Les demoiselles réclament de l’argent pour aimer, l’humain facture la vie, l’ego hiérarchique séduit le pouvoir et l’être supérieur. Nous ne sommes pas mieux que de vulgaires primates, les animaux sont bien plus évolués que nous. Mais sinon, la spiritualité est créative, tout comme la sexualité. Gazhell mon treizième ouvrage reflète ce lien entre sexe passionnel avec elles et la recherche spirituelle, il évoque aussi comment le désir est bien souvent plus carnassier qu’un génocide des croisades. Malheureusement avec la nouvelle ministre de l’égalité hommes/femmes, ressentir du désir va amener les mecs au goulag. Cette ‘femme’ est la résurrection d’Hitler en jupe et bas résille. Les jeunes femmes d’aujourd’hui n’ont aucun respect, ni émotion. Elles veulent des voyous et des brutes d’origines ‘exotiques’. Mais également beaucoup d’argent. J’AIMAIS beaucoup Simone Veil, elle s’est battue pour de très nobles causes, et lorsque j’observe les ‘héritières’ de Mme Veil, je suis CONSTERNE !!!

Malgré mon sarcasme terrifiant, et mes propos actuels assez enragés sur les Femmes, il se cache en vérité bon nombre de blessures. J’ai énormément été actif pour ce que j’estimais juste dans ma défense envers les femmes, je voulais et recherchais à être proche d’elles. Etre bienveillant, confident, ami et nounours à la fois. Pourtant lorsque mon cœur s’est mis à battre pour certaines, ces dernières n’ont pas hésité une seconde à me broyer « VIOLemment » et à lacérer mes sentiments sans vergogne ni décence. J’ai énormément souffert, ainsi qu’avec les nombreux quolibets gays que les gens m’envoyaient au visage « t’es pédé, tu dois sucer de la bite » etc etc. de plus j’ai été agressé 2 fois par des homosexuels. Longtemps j’ai été un romantique extrême, je me surnommais le « hooligan de la Fleur Bleue ». Pendant l’enfer de ma scolarité, dans mes différences m’opposant aux prédateurs en culottes courtes, par instinct réfractaire et de contradiction, je rejetais férocement la sexualité car j’avais en moi un pro féminisme violent. Je vivais l’acte sexuel avec elles comme un affront face à la grandeur des femmes, j’en avais développé une honte phobique féroce, ultra maladive à l’idée même d’effleurer le sujet, même par la pensée. J’ai vécu près d’un peu plus de 20 ans, de l’enfance jusqu’à mes 33 ans, dans une torture abyssale. Cela a scarifié mes relations ‘père fils’ avec mon père. Lui était l’image même de l’obsédé machiste misogyne à laquelle je m’opposais activement de manière agressive et outrancière. J’ai fortement et profondément cru en l’honneur des Femmes. Je les aime beaucoup mais avec les mentalités actuelles, entre frivolité mercantile, stéréotypes NRJ wesh, et tendresse à la Thénardier marketing, je suis infiniment déçu, voire écœuré par elles. Beaucoup d’entres elles ont des remarques cinglantes face à mes moments timides où elles s’aperçoivent que je tente de les approcher avec pudeur dans la révélation de mes attentes de douceurs, sensualité et d’un désir d’être touché par de jolis gestes tendres. Pour ressentir la joie merveilleuse ainsi que le DON magique de toucher délicatement un bout de peau féminin par une caresse indolente sur un bras, un dos, etc.… mais également le privilège magnifique d’embrasser les lèvres d’une fille en l’enlaçant délicatement dans mes bras, ressentir ses cheveux et parcourir son dos. Et bien je suis forcé d’aller sur des sites d’Escort girls, payer 150 euros une passe où d’ailleurs je n’ai pas trop de plaisir, car lors de mon activisme anti sexualité, j’ai abîmé mon sexe. Sans compter les tonnes de neuroleptiques qui inondent mes veines et ma caboche de schizophrène… au final, je ne ressens pas grand-chose, j’ai cessé de vouloir ressentir l’amour car elles en ont joué sadiquement avec aisance et jouissance narcissiques.

J’ai par ailleurs gravé mes sentiments romantiques assassinés sur mes bras à travers mes nombreuses scarifications, à la fois pour revendiquer combien je HAIS la vie tout en survivant, mais pour me remémorer à quel degré éprouver un sentiment amoureux est la plus terrible et stupide sentence de blasphème qui m’a condamné à être encore plus méprisé et expulsé du Salut existentiel et qu’il n’y a jamais d’espoir autre qu’être le godemiché de la fatalité. Les filles, qui seront les Dames de demain, n’ont aucun respect, ni d’égard pour celui qui sera bien, gentil, tendre, sensible à leur encontre. Non, elles, elles veulent des voyous, des blaireaux qui aboient plus fort les uns sur les autres en imitant Scarface de la cité HLM avec ses mimiques de pacotille en singeant les trimards de TV Réalité. Les filles ne s’offriront émotionnellement qu’à celui qui allongera les billets, ou alors à des biceps entourant un cerveau à l’hélium, camouflé dans un déguisement de cow-boy nazebroque à casquette à l’envers, qui cherche à faire une performance théâtrale de Pablo Escobar d’NRJ12. J’ai subi ce triste constat et je l’applique à ma littérature, ainsi qu’à mes propos quotidiens en centre ville, tous les jours, parce que je suis profondément affecté. J’ai sacrifié ma sexualité, et une entente définitive avec papa pour défendre des morues qui n’ont pas de réserve envers moi. Elles me sortent parfois des phrases genre « t’es laid, t’es gros, t’es moche, reste chez toi à bouffer tes merdes, il n’y a pas de place pour les gens comme toi dans la société… si une fille te touche, c’est comme un film d’HORREUR… vas sucer les travelos, nous on te touchera jamais… c’est une fille, je la laisse pas seule avec toi, faut être bourrée pour t’apprécier… t’es une poubelle… on n’aime pas les gars comme toi, on préfère les Bad Boys qui nous savatent… ah non, t’es un blanc, nous on veut des blacks, des métisses et des arabes, dégage » ! Après certaines Escort girls ne sont pas plus adoucies elles non plus « ah non, t’es un sale gros, je risque pas ma santé avec toi, t’es répugnant, hideux » il m’est difficile de préserver ainsi une fidélité de soutien à un respect féministe. Voilà aussi pourquoi j’ai tant de hargne à tacler la Ministre de l’égalité Hommes/Femmes. Et pourtant, malgré mes carences profondes, mes expériences chaotiques faites de passes nocturnes avec des prostituées, parfois d’hygiène douteuse, aux souvenirs cauchemardesques car plus elle sera belle et propre, plus lourd est la facture. Je n’ai pas d’aisance financièrement, sinon je pourrais faire beaucoup plus de promotions et de publications de mes livres MDR. Mais sérieusement, le plus souvent j’aimerais tellement plus avoir de la tendresse et de la douceur (assez érotisée certes ^^) mais d’être cajolé dans les doux bras de filles, me ressentir calmé et apaisé près d’elles. J’ai besoin de ressentir davantage les fameux ‘préliminaires’ et flirts avec elles, afin de découvrir mon être et percevoir une vision plus édulcorée positivement de mon corps et mon esprit. Ce n’est pas à travers les psychoses scolaires, les tabassages d’enfants sur moi, la destruction barbare des psychiatres pendant qu’ils m’enfermaient en cage où il n’y avait qu’un matelas à terre et la violence de la vie avec l’aide des deuils de mamy, papa et autres désespérances routinières, que j’aurais pu découvrir positivement mon moi profond calmement. Il est logique que mon subconscient et mon psychisme soit déstructuré, foiré, paranoïaque, et agressif !

baniere-tipeee

Aussi à travers mon livre « Gazhell », notamment tout le chapitre intitulé « Jézabhel » que j’ai écrit en plein centre ville via mon portable Samsung Galaxy JS3, la description érotisée des jolies femmes qui traversent mes errances. Ce chapitre est également le reflet de mes souhaits de désirs sensuels avec ces jolies filles. Il en est de même avec le livre que j’écris en ce moment sur la dépression et les blasphèmes, j’explore le thème de cette sexualité tant désirée, suite à mes carences et autres retards, ainsi que ma frustration actuelle, dans mon écriture avec ma spiritualité. Il est vrai qu’au fur et à mesure que j’avance dans mes livres, j’aborde des sujets en rapport avec la découverte de moi-même dans mon apprentissage de la vie et dans ma croissance d’adulte. En fait la plupart des questions que j’envoie aux lecteurs, souvent c’est à moi aussi qu’elles s’adressent. Mes livres sont la suite évolutive des conséquences d’émotions traversées et assumées lors de l’écriture du précédent ouvrage. Ainsi les questions ne cessent, mais elles muent au fil de l’âge.

L’Ami des Auteurs : Quel regard portez-vous sur la pornographie ?

Vincent Blénet : Déjà mon regard est différent, à cela près qu’il ne m’est seulement envisageable de toucher une fille par le biais virtuel de mon écran téléphonique 4G dans une scène pornographique. La jouissance n’est pas reçue comme perverse dans mon psychisme actuel, désormais j’ai affranchi ces tabous lointains. Par contre je n’en suis pas (encore ???!!!) à m’extasier sur quelques « performances » bestiales de dominants sur ces demoiselles… en vrai, je préfère l’érotisme sulfureux à la pornographie basique de bas étage. Je suis dans un paradoxe il est vrai. Je combine le charnel de l’impudique avec le torride poétique. J’aime ce mélange entre amour sensuel et ébats sexuels passionnels. Quelque part, le lien où j’y vois un côté mystique et spirituel, c’est qu’en faisant l’amour à sa partenaire, on se rapproche du Paradis. Pour moi, à mon sens, lorsque j’effleure tendrement la fille (la jeune femme), j’ai la sensation que je fais la paix avec Dieu. Lorsqu’avec une escorte Bordelaise à Montpellier, Gabriella, j’avais eu la joie d’enlacer ses douces courbes de satin, et que j’avais pu m’abandonner dans ses lèvres exquises, Ô combien j’ai ressenti une « guérison » intérieure. En effet, toutes peurs, violence, dépression, folie, chaos et morts avaient disparus, le temps d’embrasser ses lèvres. C’est alors que j’avais cru à une résurrection émotive intérieurement. Ça m’a changé des fois où, par exemple, quand j’ai pris délicatement une fille qui me plaisait dans mes bras tout gentiment et tendrement, après avoir eu son consentement. Celle-ci s’est enfuie en me qualifiant de « MONSTRE » j’en ai et aujourd’hui encore, SOUFFERT PROFONDEMENT !!! Pareil lorsque je fréquentais ce maudit bar « le temple », j’ai fait lire à celles que j’aimais les modestes proses poétiques dans lesquelles je les avais magnifiées. Ces demoiselles, ces ‘GAZHELL D’ACHATTES THENARDIERES’, m’ont bousillé et ont contribué à me faire souffrir ouvertement en alimentant les ‘KABBALES DIFFAMATOIRES’ autour de moi, me faisant passer pour l’Emile Louis, Francis Haulme du bar accro à ses verres d’eau. comment après peut-on suggérer que je sois tolérant avec ces trimards de gremlins navrants. Leurs parents auraient mieux fait de gicler leurs marmots dans les WC selon moi, tout comme aurait dû le faire mon père afin de sauver la vie de ma maman !!! Même les Barmen (Malik, celui que je considérais personnellement comme une des confiances relais de ma bien aimée défunte grand-mère, mamy, Hélène Denis Farge), m’expliquaient par exemple : « les gros comme toi, ça baise pas, dans la société une meuf a droit de vouloir un beau mince musclé, mais pas toi le gros lard ». Et même chose lorsqu’un vendeur d’objet gothique m’avait demandé de lui faire un « dépôt vente » de mes livres dans sa boutique. Celui-ci me renvoie mes livres aux urinoirs des Enfers, estimant que l’échec des ventes est dû à ma tronche en photo de quatrième de couverture sur « Play@Vif ». En effet je cite ses dires « pour vendre, il faut payer un modèle de beau gosse avec un sourire dentifrice, c’est ça qui va faire vendre. Là avec ta tête c’est foutu car t’es gros et moche !!! »… tiens tiens, voilà les mots de papa ressurgis de l’enfer…

Cependant, avec toute modestie…Si j’avais l’opportunité magique de réaliser un véritable Rêve merveilleux, et en rapport avec la question que vous me posez. J’aimerais tellement rencontrer et faire un shooting photos promotionnel / ou un reportage interview (voir une jolie petite scène érotique ^^) avec la délicieuse et ravissante actrice de films XXX, Angela White !…j’adore cette fille. Je suis même en mesure d’affirmer que si l’on me permet de VIVRE une magnifique scène passionnée avec la douce, délicieuse et ravissante Angela White, bien qu’elle soit habituée à ce que ses partenaires d’équitation soient des Bogoss gonflables à la musculature massive, qu’ils sachent maitriser des positions athlétiques PMU, acrobaties de casse tête « les tranchées du Vietnam » Paint it Black des Rolling Stones, ou encore les raffinements d’un Bonobos NRJ wesh en Ruth pour illustrer un pastiche de documentaire animalier sur National Geographic Channel. Je Promets à Mlle Angela White, d’être un cavalier érotique d’une infime et délicate sensualité. Elle pourrait en garder un souvenir inoubliable sans avoir eu des cauchemars Apocalyptiques, Garanti facturé 😉 Malgré que mon expérience des Escort Girls ressemble aux « comptes de la crypte HELLBRAZZER$$$ » mdrrr…

Mylène Cieux FM MonikaToutefois, j’aimerais ajouter que ma rencontre avec l’Actrice Française de films XXX, Mylène Johnson, fut un merveilleux et un moment extrêmement positif, humain et encourageant, lorsque j’ai commencé la promotion pour « Cieux FM » ! J’espère avoir l’occasion de la recroiser un de ces jours. Mylène Johnson est quelqu’un de gentil, et dotée d’un humour sympathique, je ne sais pas combien lui dire Merci pour son aide et soutien 😉

L’Ami des Auteurs : Pensez-vous écrire un jour des textes différents de ceux auxquels vous êtes habitués ? Vous lancer dans des genres nouveaux ?

Vincent Blénet : Peut être sous une forme différente, mais je souhaite conserver mon monde à moi. Ceci dit, il ne faut jamais dire jamais… J’ai tenté plusieurs styles, j’ai écrit des scénarii, des poèmes, des chansons, des nouvelles, des textes autobiographiques, des critiques/analyses de films, bref, plusieurs genres d’écriture. En construisant mon univers, notamment avec les livres « Gazhell » et « Cieux FM », cet univers est le mien, je m’y sens chez moi. J’aime faire de la poésie, de la philosophie sous forme narrative, presque visuelle. Ceci dit, personne ne peut prédire l’avenir et tout le monde peut changer. Je n’y tiens pas. Mon but, lorsque j’écris, c’est de me sentir vivant, créatif et expressif. Après je suis partant pour écrire ce qui me vient, c’est une expérience, mais l’important au moins, c’est de conserver ma capacité créative et de garder en moi cette possibilité d’écrire ma littérature spirituelle, sarcastique, poétique, philosophique et visuelle créative !!! Evoluer, oui, tout en gardant ma patte.

En attendant le titre de mon nouveau livre en préparation, s’intitule « De Feux et d’Encres » et je compte l’envoyer à la mise en page vers début 2019, afin de le faire paraître d’ici vers l’été prochain. Soit 20 ans après avoir été incarcéré en Hôpital Psychiatrique, 20 ans déjà. D’où un premier écho au titre de mon premier recueil « Je suis Mort en 1999 » ….

 L’Ami des Auteurs laisse le dernier mot à Catherine Meylan, une amie de Vincent Blénet qui a collaboré à l’écriture de Gazhell.

Catherine Meylan : L’amitié avec Vincent remonte à 4 ans. Nous nous sommes rencontrés à la sortie de l’église… chez les dominicains dont je fais partie comme tertiaire dominicaine. Là sur le parvis, un jeune homme m’intrigue. Je me dirige vers lui et nous parlons à bâtons rompus pendant une heure. Rencontrer Vincent à la sortie de la messe était prophétique d’un monde où nous allions cheminer l’un avec l’autre, l’un à côté de l’autre. J’habite Genève et lui le sud de la France mais ce n’est pas un obstacle à nos échanges fructueux. Avoir Vincent Blénet comme ami est un cadeau inestimable tant il est attentionné, délicat et sensible. Son intelligence est vive. Je n’ai jamais aimé la compagnie des tièdes. Il est  authentique, pas de faux semblant Je suis en présence d’un être écorché mais vrai. Alors de là à entrer dans son monde littéraire il n’y avait qu’un pas à franchir et une grande joie de faire grandir cette profonde amitié.

complices vinsou et catherine Gazhell 2018

Je fais de la calligraphie chinoise depuis quinze ans et nous avons pensé  faire une création à quatre mains. Lui écrivait ses textes et moi je les illustrais par des phrases en chinois, en commun accord avec lui. Phrases ou il nous a fallu faire des recherches pour redonner  en chinois un titre aux textes de Vincent. Par exemple nous avions pensé écrire à un moment « Se retourner contre son maître pour le frapper » La traduction chinoise classique donne la même idée traduite par une sentence chinoise qui dit « J’aime mon maître mais j’aime encore plus la vérité ». Il est  intéressant de voir que tout ce qui touche l’aventure humaine de la pensée trouve son équivalent dans une autre civilisation ou langue. Touchante universalité de l’homme et de son vécu. Calligraphier ces phrases titres de chapitres a été un vrai challenge. J’ai déjà fait des expositions de rouleaux de calligraphies sur soie en Suisse ou en Chine mais jamais mes calligraphies n’ont été publiées dans le livre d’un auteur français. J’ai choisi de les faire sur un beau papier chinois avec une texture fine. Le travail fini j’ai envoyé ces rouleaux à Paris à la maison d’édition « la Compagnie littéraire » où l’Editrice Monika Kliava  a fait un énorme travail d’insertion en scannant les calligraphies et en les intégrant dans la maquette du livre.  Nous sommes extrêmement ravis du résultat. Voila que depuis les deux derniers livres de Vincent, nous cheminons ensemble. Main dans la main…cœur à cœur… soutenus par la publication bienveillante et la diffusion de cette éditrice.

catherine gazhell solo bis

Nous avons profité d’un séjour de Vincent chez moi à Genève en avril 2018 pour rencontrer un merveilleux photographe qui a fait le film de lancement du livre Gazhell et des photos impressionnantes de nous deux à travers la ville de Genève. Quel art… j’avais pris pendant deux ans des cours de photo d’Art à Genève et j’ai pu apprécier le travail de cet artiste accompli, professionnel et exigeant. Nous saluons sa grande patience et son talent inégalé pour nous. Nous avons même eu un passage du film photographié par un drone, dernier cri de la technique pour un cinéaste. Que cet artiste soit remercié. Nous avons passé avec lui des moments forts…sa Société de production de vidéo s’appelle « Grande image ».

Le livre Gazhell respire la poésie et me fait penser à Baudelaire dans les « Fleurs du Mal ». Vincent a un talent littéraire méconnu. La thématique de ses livres touche le monde spirituel de Dieu, des anges et démons et l’expression de son vécu souvent douloureux et de son être déchiré entre désir et réalité. Ses mots choisis entre mille autres me fascinent. Il sait parler « en cinquante nuances de gris », de son monde et en douceur de ces anges et de ces jeunes femmes qui l’attirent…Quand tout semble perdu, une touche d’espérance apparaît et nous partons dans un envol littéraire…de rêve éveillé. Ce monde spirituel de Vincent nous montre bien vers quel croisement de chemin il se trouve. Il est toujours en équilibre entre rêve et réalité, monde terrestre et monde spirituel. Vincent est un écartelé-rêveur qui se cherche. Un observateur du monde dans lequel il vit, sans filtre ni faux fuyant. C’est parfois cru mais l’humour y est présent et donne une note de légèreté. Je vois tout le travail intérieur de Vincent en lisant ses textes qui me donnent à voir dans quel monde il se balance et où il marche sur le fil du rasoir… il m’arrive de lui dire casse-cou…Un vrai ami doit être franc par moment. Sa grande souffrance vient du rejet des jeunes femmes qui ne lui laissent entrevoir aucune chance. Elles ne savent pas à côté de quels déploiements de tendresse et attentions elles passent. Vincent est très respectueux des femmes. Elles ne le savent pas. Il a été aux côtés des femmes pour les défendre. Il les a placées sur un haut piédestal. Ce respect il l’a reçu de sa chère grand mère Hélène, son binôme comme il l’appelle, et de sa maman Marie-Madeleine qu’il admire beaucoup, femme au caractère trempé et d’une grande beauté. Il parle des femmes avec volupté et désir et n’hésite pas à vanter leurs courbes et leurs attraits. Il aime chez elles la grâce, la beauté, la douceur et l’innocence. Il me fait penser dans ses écrits à l’érotisme et la volupté des chansons de Gainsbourg.Les livres de Vincent sont accessibles aux personnes qui cherchent la vérité avec le cœur. Ils sont adressés à des chercheurs, à des spéléologues de l’âme. On  flirte dans ses livres avec les abîmes les plus profondes et avec les plus grands sommets. Tout ce qui touche l’âme humaine m’intéresse et la vérité  me passionne. Rien dans ses textes n’est indécent mais il nous arrive de rencontrer des phrases choc et crues. Dans la littérature il me fait penser au spleen de Baudelaire. Mettre en lumière un talent véritable chez Vincent est une évidence pour moi. Si je n’étais pas véritablement convaincue de cette force créatrice et unique en Vincent je ne pense pas que j’aurais été propulsée dans cette participation à son livre. Je le fais avec grande amitié et estime. Avec tous les curieux et chercheurs de l’âme humaine cherchons avec Vincent ce qui fait sens dans nos vies.

Propos recueillis par Frédéric Candian pour L’Ami des Auteurs.

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